La couverture verte de la Terre est-elle une réelle assurance ?

La couverture verte de la Terre est-elle une réelle assurance ?

Alors que le déboisement de la forêt amazonienne semble inéluctable et que l’on déplore la diminution de ce poumon vert, on constate paradoxalement un verdissement important. Ce sont 5,5 millions de km2 de prairies, de champs et de forêts qui viennent à la rescousse de notre planète. Qui sont les acteurs de ce changement ? Est-ce qu’il faut encourager ce reverdissement et comment procéder pour le rendre plus efficace ?

  La Chine, le bon élève du reboisement

  Enfin consciente de son rôle moteur dans la préservation de la planète, la Chine reboise abondamment. Elle est en effet à l’origine de 42% de ce mouvement en faveur des forêts. Ce signe positif est estimable même si l’air des métropoles chinoises reste très pollué et que d’autres enjeux sont encore à surmonter comme les centrales à charbon par exemple.

  Pour ce qui est de l’Inde, qui apparaît comme le challenger de ce verdissement, avec des volontaires, a pu en 12 heures planter environ 67 millions d’arbres. Et l’Éthiopie 350 millions d’arbres en une journée. Bien d’autres pays participent au reboisement. Si l’on peut se féliciter de ce reverdissement, il ne faut pas pour autant crier victoire. Car il s’agit pour sa majorité, de champs cultivés, 82% de ces surfaces sont réservées aux cultures céréalières avec pour conséquence une utilisation massive de pesticides, d’engrais et autres fertilisants néfastes pour les abeilles.  Et cela  induit de polluer directement en profondeur les nappes phréatiques déjà particulièrement sollicitées dans ces pays.

  Autres stratégies à mettre en place ?

Il faut donc se tourner vers des solutions réellement performantes. Choisir les essences des arbres à planter est le premier levier sur lequel porter ses efforts. Favoriser des arbres qui participent à la captation du CO2 est une des voies à emprunter les solutions seraient de planter des espèces qui permettent un renouvellement du sol avec de l’humus de qualité. Il s’agit de fougères et d’autres engrais verts comme les composts, qu’il est primordial d’intégrer à tous les niveaux.

SAUVONS LES ABEILLES! Plantons dans le respect de notre écosystème!

 

 

 

 

 

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