La décision du confinement imposé en raison du Covid-19 a contribué à limiter les déplacements des biens et des personnes entraînant évidemment la baisse de toutes activités. L’activité d’apiculteur où il ne se pose pas le problème de distanciation sociale ne connait pas un frein, bien au contraire.
Confinement : une embellie pour les abeilles
Avec l’arrivée du soleil printanier et ses douces températures, les apiculteurs débutent une saison sous de bons auspices.
Le confinement a réduit la pollution de l’air et la pollution sonore. Les gazouillis des oiseaux ont remplacé les klaxons stridents. Les abeilles moins stressées bourdonnent à cœur joie.
Sans touristes ou promeneurs à l’horizon, les butineuses se réjouissent. Elles vont çà et là, de fleurs en fleurs, prélèvent du nectar à loisir et en abondance, transportent le pollen d’une fleur à une autre.
La meilleure qualité de l’air attire les abeilles qui sont en grand nombre dans les ruches. Le temps est favorable à la procréation des travailleuses. On est loin de la calamité apicole qui a souvent été observée les années antérieures.
Grâce à l’agriculture urbaine développée en temps de confinement, il y a une augmentation considérable de fleurs et des zones de butinage.
La quantité sans cesse croissante du nombre d’abeilles en temps de confinement laisse présager une très belle récolte de miel.
Un difficile confinement pour les abeilles
La réduction des activités dû au confinement n’a pas stoppé l’activité des apiculteurs, ni l’appel aux services d’un vétérinaire. Les ruchers situés à plusieurs kilomètres des domiciles sont néanmoins moins visités.
Le besoin en matériel d’apiculture est jusque-là assuré. En cas de prolongement du confinement, les approvisionnements pourraient être limités.
Il faut tout de même craindre qu’à la longue, les essaims sauvages envahissent des espaces inadéquats chez les particuliers.
La situation à déplorer c’est le changement d’habitude des consommateurs de miel. Le circuit de distribution du miel est bloqué. Les apiculteurs traditionnels qui ne vendent que sur les marchés, ont une perte considérable de leur chiffre d’affaire. Vivement donc la fin du confinement !
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Ensemble agissons!
